Agrégé d’arts plastiques, formateur arts visuels, 1er et 2nd degré à l’ESPE de l’académie d’Amiens, Jean-Pierre Deweirdt développe une pratique picturale, à n’en pas douter, innovante, intrigante et plutôt  récurrente.

 

Ses peintures sont, pour une bonne partie d’entre-elles, de drôles de trames qui ne tiennent parfois qu’à un fil, mais suffisamment résistantes pour supporter les expérimentations les plus corrosives: projection de colle, d’acide et autres produits peu recommandables sur des toiles, elles-mêmes déchirées, réseau de fils décousus, recousus,  fibres de verre abrasées, superposées, participant à un jeu continu d’émergence, de fusion et d’intégration.

 

Navigant entre contrôle et hasard, il tisse ses fils de colle pour relier ce qu’il appelle des parts manquantes avec des semblants de représentations, des incarnations de couleur, des fragments de peaux, attrapés dans les mailles  de ses toiles.

 

Présence furtives de quelques marques et cicatrices textiles qu’il essaie quand même de recouvrir de peinture comme l’on panse ses plaies mais pas totalement, pas suffisamment pour faire disparaître les dessous de son travail…

 

Il expose ses  premières  toiles en 2003 à Amiens dans la galerie Harmonia Mundi puis en 2008, 2009 et 2010, toujours à Amiens, au centre culturel Jacques Tati, à l’antenne universitaire de Beauvais et à la bibliothèque de la faculté d’Amiens.

 

Il est actuellement membre résident de « l’Atelier », un collectif amiénois d’artistes et artisans créateurs : www.latelier-asso.fr